Bill Gates décide d'organiser une énorme session de recrutement pour trouver
un PDG pour Microsoft Europe.
Il réunit donc 5000 postulants dans une très grande salle.
Parmi ces 5000 candidats se trouve un certain *Georges Dessart*, bon wallon liégeois.
Bill Gates remercie tous les candidats de leur présence et déclare la séance
de recrutement ouverte.
Immédiatement, il demande à tous les candidats qui ne connaissent pas le langage de programmation JAVA de bien vouloir se lever et partir.
2000 personnes se lèvent et quittent la salle.
Georges Dessart se dit : "Je ne connais pas ce langage, mais bon, j'ai rien
à perdre, je reste, je tente le coup !".
Bill Gates demande ensuite à tous les candidats qui n'ont jamais eu l'expérience de manager une équipe de plus de 100 personnes de bien vouloir se lever et partir.
2000 personnes supplémentaires se lèvent et quittent la salle.
Georges Dessart se dit : "Je n'ai jamais managé personne moi, mais bon, j'ai
rien à perdre, je reste, je tente le coup ! Qu'est ce qui peut m'arriver franchement ?!".
Bill Gates demande alors à tous les candidats qui n'ont pas fait une grande école de bien vouloir se lever et partir.
500 personnes se lèvent et quittent la salle.
Georges Dessart se dit : "Je n'ai même pas mon diplôme du secondaire, mais bon, j'ai rien à perdre, je reste, je tente le coup ! Je le fais ! Je m'en fous, je le fais !!!".
Enfin, Bill Gates demande à tous les candidats qui ne parlent pas serbo-croate de bien vouloir se lever et partir.
498 personnes se lèvent et quittent la salle.
Georges Dessart se dit : "Je ne parle pas serbo-croate, mais bon, j'ai rien
à perdre, je suis au bout du truc ! Au pire, si ça ne marche pas, c'est pas grave !".
Donc il reste Georges Dessart et un autre candidat.
Bill Gates s'approche d'eux et dit : "Vous parlez donc tous les deux le serbo-croate. Pouvez-vous me faire une petite démonstration de votre connaissance de cette langue ?"
Alors, Georges Dessart se tourne vers l'autre candidat et dit :
-« Hè, ké novèle vî cou ? »
Et l'autre répond :
-« Et twè, vî coyon, kimin vasse ? ».